Les droits de l’Homme en Inde

Le saviez-vous, l’Inde reste l’un des cinq pays au monde ayant le taux le plus élevé des victimes du trafic d’êtres humains. Les droits de l’Homme en Inde, un véritable challenge !

Qu’il s’agisse de travail forcé, de mariage d’enfants ou de trafic sexuel, l’esclavage moderne est une situation grave en Inde. Les femmes et les jeunes filles restent les plus vulnérables aux agressions sexuelles, à la violence domestique, aux attaques à l’acide et aux viols collectifs. Les minorités religieuses sont aussi en proie à la violence et à la discrimination.

Dans ce pays, les personnes de basses castes sont quotidiennement rabaissées ou exclues de la société. Ces préjugés se voient même dans des établissements d’enseignement supérieur, comme l’a démontré le tragique suicide d’un étudiant Dalit nommé Rohith Vemula. Agé de 25 ans, inscrit en thèse de doctorat à l’université de Hyderabad, Rohith Vemula faisait l’objet de discrimination du fait qu’il militait pour la justice sociale. L’université a suspendu sa bourse d’étude et l’a expulsé de son logement.

Selon l’UNICEF, 10,1 millions d’enfants travaillent en Inde, et le travail des enfants représente 13 % de la population active. La pauvreté et le manque de moyens de subsistance sont quelques-unes des raisons qui expliquent le « besoin » que l’enfant contribue au revenu familial.

Mais il y a une nouvelle génération, qui a grandi à l’ère de l’Internet, qui n’accepte pas que la structure de la société soit corrompue. Certains d’entre eux s’engagent pour changer cet état de choses. C’est avec ce dessein que la section indienne de l’association internationale « Des jeunes pour les droits de l’Homme» intervient. Sa mission, éduquer le public afin de mettre un terme à ces violations.

L’association « Des jeunes pour les droits de l’Homme» sensibilise 250 millions de personnes

En Inde, le groupe « Des jeunes pour les droits de l’Homme» s’est formé en 2005. C’est en 2009 Andrew Chalmers  accepte d’en devenir le coordinateur régional pour l’Asie du Sud. La section indienne prend son véritable envol.

Andrew Chalmers gère toute l’activité des campagnes pour les Droits de l’Homme, en Inde,  Népal,  Bangladesh,  Bhoutan, Afghanistan, Sri Lanka, Pakistan et  Maldives. Il coordonne l’ensemble des actions mises en place, dans chacun de ces pays, en utilisant les réseaux sociaux.

Un site internet permet à ses 8 500 membres de partager des ressources pour assurer la formation, des actions de succès, des traductions de documents et plus encore.

Durant les sept dernières années, les équipes d’Asie du Sud ont sensibilisé plus de 250 millions de personnes avec des messages sur les droits de l’Homme diffusés par la télévision, la radio, la presse et les canaux en ligne.

En Inde et au Bangladesh l’association a formé 250 000 jeunes, sur les articles des droits de l’homme, par l’intermédiaire de séminaires et de conférences.

Partenaires dans la lutte pour les droits de l’Homme

Pour que les droits de l’Homme deviennent une réalité, l’association a  travaillé de concert avec les forces de l’ordre et les forces armées de l’Inde et du Népal. Le but : sensibiliser davantage leurs membres à la question des droits de l’Homme.

En 2011, ils ont fait équipe avec l’armée indienne, lors d’activités communes, dans la violente région du Cachemire. L’association a aussi formé 10 000 nouveaux cadets de la police, sur chaque article des droits de l’Homme, dans la région du Madhya Pradesh, située au centre du pays.

Au Népal, la branche nationale « Des jeunes pour les droits de l’Homme» a été reconnue par les forces de police armée. Sur demande, les documents relatifs aux droits de l’Homme ont été traduits en népalais et distribués à 35000 membres des forces de police du pays.

Une soixantaine d’organisations de défense des droits de l’Homme d’Asie du Sud a établi des partenariats avec la branche indienne « Des jeunes pour les droits de l’Homme », telles que le World Vision India, Amnesty lndia ainsi que des groupes de défense des droits des femmes et des travailleurs.

Andrew Chalmers a récemment commenté les progrès effectués par l’association: « Notre programme local est en train de se diffuser dans toute la région et d’améliorer les choses petit à petit. En travaillant avec d’autres groupes partenaires qui aident eux-mêmes les gens dans le domaine des droits de l’Homme, et en formant un front uni, nous soutenons ensemble la cause des droits de l’Homme.»

Lire aussi : Trafic d’êtres humains

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Citation

Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. »

Article 5
Déclaration universelle des droits de l’hommes